- ATER à Aix-Marseille
- Docteure en sociologie
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Titre : « la sociohistoire des facultés de sciences humaines et sociales du Centre-Ouest dans les années 1968 »
Co-direction : Professeurs Stéphane Beaud (GRESCO- Poitiers) et Choukri Ben Ayed (GRESCO- Limoges)
Résumé : le développement de l’économie de la connaissance a fait de l’éducation et de l’enseignement supérieur des enjeux majeurs du monde contemporain ; de telle sorte que la recherche sur ce thème est devenue centrale. En interrogeant la sociohistoire des facultés de Sciences humaines et sociales du Centre-Ouest dans les années 1968, ma thèse participe à la production de connaissances sur le modèle français de l’enseignement supérieur ainsi qu’au renouvellement historiographique de Mai 68.
Le 12 novembre, la réforme du ministre de l’Education nationale Edgar Faure intègre les revendications de Mai en octroyant l’autonomie aux universités tout en sollicitant l’interdisciplinarité des enseignements. Mes travaux analysent dans quelle mesure les universités poitevine, tourangelle et limougeaude se sont appropriées la réforme et transformées en « laboratoires » pluridisciplinaires. Plus particulièrement, il s’agit d’étudier la manière dont ces universités se sont restructurées à travers des combinaisons d’unités d’enseignement et de recherche (UER) plus ou moins innovantes, principalement à partir d’un corpus archivistique (du ministère de l’Éducation nationale, des rectorats et des universités) et d’entretiens.
Postulant l’unité épistémologique de l’histoire et de la sociologie, la sociohistoire fait le pari du dépassement de leur différence pour mettre à jour les rapports de force sociaux à plusieurs échelles entre différents types d’acteurs (académiques, intellectuels et politiques) et des inconscients collectifs. La sociologie de la connaissance apporte à l’analyse des archives le dévoilement des a priori historiques dans le sillage des travaux de Michel Foucault.