Résumé :
Cette thèse explore comment des facteurs externes à la famille et au couple peuvent influencer les comportements reproductifs et plus particulièrement l’infécondité volontaire. À travers une revue de la littérature, l’analyse de données de l’enquête Fecond 2011/2012, des entretiens biographiques et une analyse lexicométrique, l’étude révèle que le choix de ne pas avoir d’enfants est de plus en plus motivé par des préoccupations écologiques, sociales et économiques, ainsi que par une réflexion éthique sur les impacts de la natalité dans un contexte de crise climatique. Ce phénomène, souvent perçu comme individuel, est en réalité influencé par des considérations environnementales. Les childfree, préoccupés par le dérèglement climatique et la surpopulation, voient leur choix comme une contribution collective à un avenir durable. Toutefois, ils font face à des pressions sociales et familiales, et leur choix est souvent stigmatisé au regard de la norme dominante du faire famille. Ce choix de vie souligne un changement profond des valeurs et des priorités en matière de reproduction.
Membres du jury :
Stéphane Dorin, Professeur de sociologie à l’Université de Limoges (directeur de thèse)
Lidia Panico, Professeure des Universités, Sciences Po
Elise de la Rochebrochard, Directrice de recherches à l’Ined (rapportrice)
Laurent Toulemon, Directeur de recherches à l’Ined (rapporteur)
Philippe Coulangeon, Directeur de recherches CNRS en sociologie
Agnès Martial, Directrice de recherches CNRS en anthropologie
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