Colloque international – Ceraps – Crapul – Gresco

Le malheur militant

Lille, 12-13 décembre 2016

Voir l’affiche

 Lundi 12 décembre 2016

 9h : Accueil

 9h30-10h : Introduction par Catherine Leclercq (GRESCO, Université de Poitiers) et Rémi Lefebvre (CERAPS, Université Lille 2)

 10h-13h : Session 1. Comprendre la déprise. Les conditions sociales de la non-félicité militante. Discutant : Stéphane Beaud (ISP, Université Paris Ouest Nanterre)

  • Manuel Cervera-Marzal (CESPRA, EHESS) : Podemos, un militantisme tiraillé ? Sociologie d’un mal-être et de ses stratégies d’apaisement
  • Walter Nique Franz (CESSP, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) : Le militantisme désenchanté. Les logiques sociales du désajustement entre expectatives militantes et pratiques organisationnelles dans un parti émergent11h15-11h30 : pause 
  • Joseph Hivert (CRAPUL-IEPHI, Université de Lausanne ; Université de Mulhouse) : La genèse sociale d’un rapport malheureux au militantisme : le cas des enfants de détenus politiques au Maroc
  • Pierre Rouxel (CRAPE-Arènes, Université Rennes 1) : S’investir dans l’interpro’, entre engagements renouvelés et espoirs déçus. Le cas de militants d’une UL CGT en Bretagne

14h30-17h30 : Session 2. Tenir sans plaisir ? Ressources et modalités d’adaptation au malheur militant. Discutant : Bernard Pudal (CRESPPA-CSU)

  • Julie Pagis et Karel Yon (CERAPS, Université Lille 2) : Le désarroi militant au travail : regards croisés d’établis et de syndicalistes
  • Clémentine Comer (CRAPE-Arènes, Université Rennes 1) et Bleuwenn Lechaux (CRAPE-Arènes, Université Rennes 2) : (Fortune et) infortune de la femme engagée. Le malaise des militantes dans les organisations de la gauche radicale des années 1970 15h45-16h : pause 
  • Inès Marie : Les logiques sociales d’adaptation au parti chez les cadres d’un parti politique français
  • Karine Lamarche (CENS, Université de Nantes) : L’exit par l’exil ? Penser le lien entre désengagement et émigration : le cas des militant.e.s israélien.ne.s contre l’occupation 

Mardi 13 décembre 2016

 9h30 : Accueil

 10h-13h : Session 3. Comment remobiliser ? La gestion institutionnelle du désarroi. Discutant :  Frédéric Sawicki (CESSP, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)

  • Nicolas Simonpoli (ISP, Université Paris Ouest Nanterre) : Condamné à rester ? Le désarroi d’un permanent cégétiste en reconversion professionnelle
  • Kevin Vacher (CRESPPA-CSU, Université Paris 8) : Deuils politiques et politiques du deuil. Criminalités organisées, mobilisations sociales et engagements (in)attendus 11h15-11h30 : pause 
  • Yann Raison du Cleuziou (Centre Emile Durkheim, Université de Bordeaux): Entre mystique et sollicitude : les répertoires de gouvernement des prêtres éprouvés par la « tentation »  (années 1940-1970)
  • Fabien Carrié (ISP, Université Paris Ouest Nanterre) : Politiser le désarroi militant : histoire sociale des concepts et labels de « végéphobie » et de « veggie pride » dans le mouvement animaliste français

14h30-17h : Session 4. Objectiver la souffrance. Outils scientifiques et transferts disciplinaires. Discutante : Mathilde Pette (CRESEM, Université de Perpignan)

  • Nicolas Azam (CESSP, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) : Des communistes français au parlement européen. La gestion incertaine de l’éloignement et de la pluri-appartenance institutionnelle
  • Philippe Gottraux, Cécile Péchu, Nuno Pereira (CRAPUL-IEPHI, Université de Lausanne) : Les scissions dans l’extrême gauche : entre malheur militant, épuisement des rétributions et dimensions politiques. Le cas d’organisations marxistes-léninistes en Suisse dans les années 1970

      15h30-15h45 : pause

Stéphanie Dechezelles (CHERPA, IEP d’Aix-en-Provence) : La peine d’en être ? Emotions et rétributions dans l’engagement contre les siens. L’exemple des conflits autour de projets éoliens terrestres

 16h45-17h : Conclusion par Olivier Fillieule (CRAPUL-IEPHI, Université de Lausanne)

  Lieu : Faculté des sciences juridiques, politiques et sociales, Salle du Conseil Guy Debeyre – 1, place Déliot, Lille

Comité d’organisation :

Olivier Fillieule (CRAPUL-IEPHI, Université de Lausanne), Catherine Leclercq (GRESCO, Université de Poitiers), Rémi Lefebvre (CERAPS, Université Lille 2) 

Comité scientifique :

Philip Balsiger (Institut de sociologie, Université de Neuchâtel), Stéphane Beaud (ISP, Université Paris Ouest Nanterre), Olivier Fillieule (CRAPUL-IEPHI, Université de Lausanne), Catherine Leclercq (GRESCO, Université de Poitiers), Rémi Lefebvre (CERAPS, Université Lille 2), Nicolas Mariot (CESSP-CNRS), Julian Mischi (CESAER-INRA), Julie Pagis (CERAPS-CNRS), Bernard Pudal (CRESPPA-CSU), Frédéric Sawicki (CESSP, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)